Le voyage solidaire aux îles Galapagos vient d'être lancé !


11ème destination solidaire de Double Sens, ce séjour innove en proposant une mission d'agro-écologie. Nos voyageurs rejoignent une communauté de producteurs locaux dans les hauteurs de San Cristobal, l'île située tout à l'est de l'archipel. Un voyage exceptionnel qui allie projets communautaires, cultures bio, protection de l'environnement et excursions dans un cadre de rêve.

Découvrir ce voyage 


Olivia
 
est notre Responsable Equateur (notre 3ème destination solidaire depuis 2012) et Galapagos (depuis cette année). Marcus est le coordinateur local qui vous accompagne tout au long du séjour.

Envie d'en savoir plus sur les Galapagos?

Contactez-nous !



- Française d'origine, qu’est-ce qui t’a amenée à t'installer en Equateur ? 

Olivia : Dans le cadre de mes études en école de commerce, je suis partie faire un stage dans une Fondation qui soutient des organisations paysannes sur des projets productifs et éducatifs.  L’une de mes missions se déroulait à Saraguro, auprès d’une association de femmes. Dans cette communauté, une famille m’a accueillie chez elle. Je vivais alors chez la famille Medina. Leur fils Marcus faisait des études de tourisme à Quito et Franco passait le BAC. On s’est promis qu’on lancerait un projet de tourisme communautaire ensemble. Parallèlement, je connaissais Antoine. A l’époque, il lançait un projet de tourisme solidaire en Afrique, avec son associé Aurélien. 

J’ai travaillé dans la Fondation pendant 5 ans. J’ai travaillé avec Digna (aujourd’hui à la tête de la communauté des femmes de Bacpancel), qui écrivait un mémoire sur le développement d’un projet touristique équitable, intégralement mené par la communauté. J’étais la tutrice de Digna lorsqu’elle rédigeait ce mémoire. J’ai cru à son projet et j’ai proposé de le développer avec Double Sens.


"Le voyage solidaire en Equateur est né en 2012."

Marcus est parti s’installer aux Galápagos. Il a créé une association qui réunit 11 familles : le projet « Santa Monica ». On a décidé d’ouvrir le 2ème pôle d’intervention de Double Sens en Amérique Latine. C’est là qu’est né le projet de tourisme communautaire dans l'archipel des Galápagos (qui est une province de l'Equateur), axé sur l’agro-écologie.

Découvrez nos séjours !


- Ces projets semblent te tenir à cœur. Qu’est-ce qui fait leur singularité ?  

A Bacpancel, c’est un simple projet de mémoire d’une des habitantes de la communauté qui est à la base de tout. Les femmes de l’association ont posé les bases. Pourtant, tout au départ, elles rencontraient des difficultés à mettre en valeur le projet ! Elles disaient :

«  Quel intérêt des voyageurs venus de l’autre côté du monde vont trouver à notre quotidien ? », « Pourquoi parler de nos vies, à eux qui ont tout ? ».

Petit à petit, elles ont vu dans l'idée de tourisme participatif une alternative : leur générer des revenus complémentaires, et accéder à une ouverture sur le monde dont elles n’avaient jamais imaginé l’opportunité auparavant !

C’est elles qui finalement, ont décidé de faire découvrir leur quotidien à ces gens venus d’ailleurs. Bien que de nombreux voyageurs ne parlent pas espagnol, le fait de créer des activités qui promeuvent l’échange entre deux cultures, bien au-delà de la parole, en valait la peine !

Elles ont la volonté de dire :

"Nos enfants ne peuvent pas voyager. Mais, au contact des voyageurs, ils ont une ouverture d’esprit et une opportunité de rencontres grâce auxquels ils peuvent envisager d’autres perspectives et un avenir meilleur".

Découvrez nos engagements




Aux Galápagos, j’entrevois une nouvelle façon de visiter la région. Il faut voir cet archipel sous un autre angle. Parce qu’actuellement, les formules de visite des Galápagos se limitent à des séjours de luxe entretenus par les grandes agences de tourisme, excluant complètement les populations locales !

On a voulu trouver une alternative en accord avec nos convictions. Nous étions en contact avec une organisation de 11 familles ayant établi un projet de conservation et de promotion des produits bio sur l’île ; cette initiative semblait cohérente avec notre désir de proposer un séjour alternatif pour visiter l’archipel.

Ce qui me plait, c’est que sont des projets concrets, palpables, et dans l’esprit Double Sens, la population locale s’approprie vraiment ses propres projets. On les laisse créer leur séjour. En tant que responsable pays, j’ai l’impression de vraiment faire le lien entre la population locale qui crée son projet d’une part, et d’autre part, d’assurer le lien que j’ai avec Double Sens en France.

Je m’aperçois que ces projets, lorsqu’ils découlent de l’idée d’une famille locale, et pour lesquels les communautés s’impliquent par solidarité, le résultat est bien plus positif ! Une fois que le mécanisme (consistant à s’associer et à créer des projets qui peuvent bénéficier à l’intérêt communautaire) est en marche : ces projets trouvent un sens, une pérennité.

Envie d'en savoir plus sur nos démarches solidaires ?

Contactez-nous !




J’avais envie de faire partager à d’autres voyageurs cette relation que j’avais pu développer avec les communautés, après tout ce que j’ai pu apprendre à leurs côtés. Grâce à eux j’ai changé ma façon de voir le monde… sans oublier ma culture d’origine bien sûr ! J’avais envie de faire partager ce sentiment aux voyageurs, même sur une courte durée. Dans le tourisme « classique » on passe à côté de cette expérience. Mais dans les séjours de Double Sens, on peut vivre cette expérience humaine forte.

J’ai bien conscience que les voyageurs qui passent 2 ou 3 semaines sur un pôle d'action ne mesurent pas forcément l’impact positif que les projets peuvent avoir sur la population, et c’est normal. Moi qui y vis depuis un certain temps, j’ai pu noter un réel engagement des habitants, une prise de conscience et une maîtrise de leur situation, une envie de démultiplier de nouveaux projets, d’aller de l’avant ! Ces rencontres, ces échanges leur ont donné confiance en eux, leur ont appris à parler de leur situation (peu de moyens matériels, techniques, financiers, dans une communauté rurale isolée). C’est le cas notamment du projet de la machine à chapeaux. La population a convaincu la municipalité de Gualaceo à cofinancer le projet avec l’association des voyageurs, Frères de Sens. Cette action solidaire a permis aux femmes de financer leur presse à chapeaux panamas, ce qu’elles n’auraient jamais pu faire avant.

Aujourd’hui elles sont fières de recevoir les voyageurs dans leur village, elles sont fières de montrer ce qu’elles font, leur savoir-faire artisanal, leurs connaissances ancestrales, leur connaissance des plantes médicinales… tout ce dont elles n’avaient pas conscience avant ! Maintenant qu’elles se sentent plus à l’aise, qu’elles ont confiance en leur activité, elles sont maintenant prêtes à poursuivre l’aventure et à accueillir de nouveaux voyageurs.

Elles ont confiance en la pérennité de leurs projets.

Retrouvez notre séjour aux Galapagos ! 

Publié par  Gwenaël Le Nohaïc