Une idée pour agir !
Au Bénin et au Burkina Faso puis en Equateur, ses premières destinations, elle ajoute désormais le Cambodge, toujours dans le même esprit, alliant réalisation d’une mission de solidarité sur place suivie de quelques jours d’écotourisme.
Des voyages alliant solidarité et écotourisme
Fondée en 2006 par Antoine Richard et Aurélien Seux, deux jeunes passionnés de voyages, de “rencontres” et de développement, la petite société Double Sens prend de l’ampleur. Au Bénin et au Burkina Faso puis en Equateur, ses premières destinations, elle ajoute désormais le Cambodge, toujours dans le même esprit, alliant résiliation d’une mission de solidarité sur place suivie de quelques jours d’éco-tourisme.
Au Cambodge, les voyageurs logeront dans un village khmer, au large de Kratié, sur une petite île du Mékong, accueillis par des familles dont ils partageront le quotidien. Par groupe de cinq, et sous la conduite d’un “maître des travaux” local, ils se verront confier un projet de construction en faveur de leur famille d’accueil : il pourra s’agir de construire des toilettes, une douche, voire un poulailler ou un potager…” Pas besoin de compétences particulières, tout le monde peut participer à ces projets, seul, en groupe ou en famille”, assure Antoine Richard, qui revient tout juste du Cambodge.
Les voyageurs paient leur billet d’avion ainsi qu’un forfait couvrant leur accueil sur place. En Afrique de l’Ouest et en Amérique du Sud, les action proposées tournant autour de l’enseignement (animation auprès d’enfants, cours d’informatique, etc.), la durée du séjour peut atteindre un mois. Mais au Cambodge, elle sera de dix-sept jours, de telle sorte que “le projet confié soit achevé à l’issue du séjour”.
Grâce à cette activité de “concepteur de voyages” Double Sens finance un réseau d'associations locales, elle même chargées de suivre des microprojets. Depuis peu, une association s’est même créée -Frères de Sens - regroupant les “anciens voyageurs de Double Sens”, “A leur retour, la plupart d’entre eux ont envie de repartir ou s’il n’en ont pas la disponibilité, à continuer à agir autrement”, explique Antoine Richard. Au Bénin, l’entreprise a financé l’adduction d’un village en eau et en électricité, et l’association un hangar avec tables et chaises pour que les enfants puissent venir étudier…
Par Anne-Bénédicte Hoffner