Sri Lanka : "le plus beau voyage" de Sandrine
Pour son premier voyage avec Double Sens, Sandrine s'est envolée au Sri Lanka en juillet dernier. Elle revient sur ses deux semaines à la découverte de la perle de l'océan Indien, rythmées par un projet de protection de l'environnement faisant écho à son désir de voyager autrement, mais aussi, par des moments de partage authentiques et spontanés avec les Sri Lankais.
Êtes-vous déjà partie avec Double Sens avant votre voyage au Sri Lanka ?
C’était mon premier voyage avec votre agence. Il aurait dû se faire en août 2020, mais Covid oblige, il a été reporté. J’avais entendu parler de Double Sens par une collègue qui était partie avec vous et qui m’avait raconté son expérience quand je cherchais à voyager autrement.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de partir là-bas ?
L’action solidaire, entre autres. J’avais été sensibilisée à la fresque du climat, j’étais donc heureuse de pouvoir participer à un projet de protection de l’environnement. Mais c’était surtout le programme très diversifié avec un safari, le trajet en train, la balade dans la forêt tropicale, l’immersion en famille… En plus d’être un programme tourné vers la nature.
Découvrez ce voyage au Sri Lanka
Quelles ont été vos premières impressions en arrivant sur place ?
C’était ma première découverte de l'Asie en général. Nous sommes arrivés de nuit à 4h du matin, sous une averse tropicale. Le lendemain, la visite de Colombo nous a plongés dans un univers qui n’a rien à voir avec l’Europe. Mais au-delà de mes premières impressions, ce que je retiens le plus, c’est la richesse de ce pays : une richesse dans les paysages, dans la culture, dans la cuisine. C’est déconnectant et dépaysant dès le départ, et ça continue jour après jour.
Comment s’est déroulée votre action solidaire à Koggala?
Super ! Là aussi, être immergée dans une pépinière avec les locaux, c’était vraiment chouette. Ce n’est pas une vitrine, ce n’est pas du fake, on a vraiment différentes tâches à faire et on est sensibilisés à pourquoi on les fait, pourquoi elles sont importantes. Il y a un vrai besoin, et donc, un vrai apport. Nous avons planté une trentaine de palétuviers, et on a aussi vu ce que les groupes précédents ont fait. Cela rend les choses sincères, concrètes, utiles. Dans un contexte de voyage où on reçoit généralement, j’étais ravie de pouvoir donner. De plus, on était reçus de manière très chaleureuse par les habitants, avec un petit goûter le matin, une tasse de thé et des surprises salées ou sucrées, toutes aussi délicieuses les unes que les autres.
Pouvez-vous me parler de vos échanges avec les Sri Lankais tout au long du séjour ?
J’ai ressenti un vraie hospitalité. Les Sri Lankais sont hyper accueillants, chaque regard est suivi d’un sourire. L’accueil chez les familles était différent à chaque fois, mais toujours super.
Les échanges qui m’ont le plus marquée ont eu lieu un matin, lorsque nous sommes allés admirer le lever de soleil sur une plantation de thé. En redescendant de notre point de vue, on croise des jeunes se rendant à l’école. En nous arrêtant dans un village plus loin, je vois une petite école et je croise le regard d’une institutrice qui me fait signe. Elle nous a invités à venir. Nous avons passé 15 minutes avec elle et ses élèves, qui ont entonné des chansons avec engouement, avant de nous inviter à faire pareil. A notre tour, on a improvisé deux-trois chansons françaises. C’était un véritable moment de partage totalement imprévu, spontané et, bien sûr, adorable !
Un autre moment qui m’a marquée était la partie de Uno que nous avons initiée dans une de nos familles. On a appris à jouer aux enfants qui avaient l’âge de ceux présents dans notre groupe. Qu’est-ce qu’on a rigolé ! Le grand-frère s’est joint à nous ; la mère est venue regarder et rigoler avec nous. C’était encore un instant partagé où nous avons communiqué comme on pouvait !
Comment s'est passé le séjour avec vos covoyageurs ?
Dès le début, j’ai senti que ça matchait bien dans notre petit groupe de 6. On s’est retrouvés avec les mêmes valeurs ; la même envie de partager ; la même ouverture aux habitants, à un nouveau pays, à une culture. On crée une famille de voyage, c’est franchement super !
Quel est votre meilleur souvenir ?
La forêt tropicale était impressionnante, la méditation avec un moine était super intense. Mais le safari, lorsqu’on s’est retrouvés à proximité d’une famille d’éléphants… C’était assez inespéré de voir une famille avec cette chaleur, mais on a eu cette chance et c’était génial ! Et puis, il y avait aussi toute cette nourriture, cette richesse culinaire, qui nous surprenait tous les jours. On a découvert une variété de galettes : coco, sucrées, salées, au millet, fourrées… C’était très bon !
Il y a tellement d’autres choses à dire: il y avait de nouvelles surprises tous les jours grâce à un programme très riche. C’était un voyage magnifique, vraiment !
Votre plus belle rencontre ?
Avec Asanka, notre guide extra et toujours disponible. C’est une très belle personne qui a su nous partager l’amour de son pays.
Le plus beau paysage ?
Je vis en Auvergne et, à plusieurs reprises, j’ai eu l’impression de voir des clins d'œil à ma région. Il y avait beaucoup de paysages vallonnés, de montagnes assez rondes, érodées, mais toujours avec une végétation luxuriante. Des rizières plates, des plantations de thé, des bananiers, une multitude de fleurs et de fruits... Le tout parfois dans les nuages, sous le soleil ou sous l’averse tropicale.
Si vous ne deviez choisir qu’un seul mot pour décrire votre voyage, quel serait-il ?
Déconnectant. Du premier au dernier jour. J’ai vraiment eu l’impression d’être partie un mois. L’immersion dans les familles, la variété des visites, l’action solidaire pendant 4 jours, des nouveautés tous les jours, tout ce que nous explique notre guide pour nous plonger dans la culture et le quotidien… C’était mon plus beau voyage.
Envie de découvrir le Sri Lanka avec Double Sens ?
NB : Sandrine est partie au Sri Lanka dans le contexte particulier actuel, mais elle dit s'être toujours sentie en sécurité : "Les locaux sont le bon baromètre pour prendre la température de la situation sur place." Et c'est bien entendu la manière dont nous fonctionnons chez Double Sens, en faisant entièrement confiance à notre équipe locale pour maintenir ou non nos séjours.