En direct du "game count" en Namibie avec Brigitte
Vivez le fameux "Game Count" en Namibie à travers l'expérience de notre voyageuse, Brigitte. Une action solidaire palpitante qu'elle a retranscrite dans son carnet de bord dont nous vous partageons des extraits et des photos. Merci à elle pour son récit. Bonne lecture et bon voyage au pays des big five !
Jour 2 : Arrivée dans la capitale Windhoek
Direction Windhoek : 40 kilomètres pour découvrir les premiers paysages de la Namibie… Ici comme en Angleterre, on roule à gauche, mais des babouins se promènent sur le bas-côté et même sur les panneaux de signalisation. Nous apercevons nos premières girafes : je réalise vraiment que je suis en Afrique.
Jour 3 : Transfert jusqu'à la région du Kunene
Départ vers le Nord. C’est une journée de route pour parcourir les 550 kilomètres qui nous séparent du camp de base. Nous traversons des paysages incroyables et les terres autour ne sont pas clôturées : gibiers et prédateurs vivent dans un espace complètement ouvert et sauvage. Les derniers 100 kilomètres seront de nuit. La route laisse place à une piste, le paysage devient désertique et, après un magnifique coucher de soleil, le ciel se remplit d’étoiles. Soudain, un rhinocéros croise notre route ! Nous ne comprendrons notre chance que plus tard, en arrivant à Wereldsend : le “camp du bout du monde”.
Jour 4 : Début du "Game Count"
Après une première nuit sous tente, il faut se lever tôt. Nous sommes répartis dans les voitures. A chacune d’elle est attribuée un circuit sur lequel il nous faut repérer le plus d’animaux possible sans jumelles : les identifier, les compter et évaluer la distance. Le Ministère de la Conservation de la Nature tirera de ce comptage des statistiques sur l’évolution du nombre de têtes de chaque espèce sauvage. Il pourra ainsi établir les quotas de chasse en préservant la biodiversité. Sur une piste, nous repérons des springboks, une autruche, un koudou, des babouins et d’énormes criquets ! La piste disparaît parfois, on mange de la poussière mais les paysages sont extraordinaires.
Ce n’est qu’à l’issue de cette première journée que nous découvrons véritablement le camp, à la lumière du jour. Wereldsend, géré par la Communauté Locale du Conservatoire Communautaire, est un camp de travail réservé aux ONGs dédiées à la conservation de l’environnement namibien. Un oasis de verdure non touristique, niché au milieu d’une grande pleine, lieu de passage de la faune sauvage.
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Jour 5 : Sur les traces du rhinocéros
Départ à 8h ce matin : nous partons accompagnés de John, un pisteur, à la recherche du rhinocéros. Nouvelle piste, nouvelles recherches très motivées.
L’heure tourne et toujours pas de “rhino”... Notre pisteur s’éloigne de la voiture pour suivre les traces pourtant nombreuses, mais revient bredouille… Après 10h, il est presque impossible de le trouver car il s’enfonce dans les arbustes pour dormir durant les heures chaudes. Nous apercevons cependant des springboks ainsi que des girafes, et le paysage changeant est toujours aussi remarquable !
Mais alors que nous nous apprêtons à rentrer, une autre voiture, elle aussi à la recherche du rhinocéros, nous fait signe d’approcher. Il est là ! Caché dans les buissons, énorme, magnifique ! C’est un moment d’émotion intense, une rencontre magique. Pour éviter les carnages des braconniers, les rangers organisent une fois par an une grande battue : ils endorment les rhinocéros et leur coupent les cornes.
Jour 6 : À la recherche des éléphants
Aujourd’hui, nous partons à la recherche des éléphants, avec le pique-nique cette fois pour ne pas être pressés par le temps. Car si l’on est sûrs de leur présence, il faut tout de même les trouver !
À De Riet, on guette les arbres aux grosses branches tout en suivant les traces de plus en plus fraîches des éléphants dans le lit de la rivière Abahuab asséchée. Le premier sur lequel nous tombons est un vieux solitaire, mais nous découvrons tous les autres un peu plus loin : ils sont paisibles et se dirigent tranquillement vers un point d’eau. Nous les observons un long moment puis prenons de l’avance pour arriver avant eux. Nous bénéficierons alors d’un emplacement de choix pour assister au spectacle incroyable de leur bain !
Jour 7 : La part belle aux paysages
Nouvelle route du Game Count : la n°4, celle où a été aperçu un lion ! Cette piste rocailleuse grimpe dans la montagne et traverse de grandes plaines herbeuses. Mais nous n’y verrons que très peu d’animaux : une girafe qui nous coupe la route et s’enfuit aussi surprise que nous ; quelques zèbres au loin. Nous verrons un chacal sur le chemin du retour et un troupeau de springboks à l’entrée du camp. Mais ni léopard, ni lion aujourd’hui. De celui-ci, nous ne verrons qu’un reste de repas… En l’absence d’animaux, l’attention se relâche un peu mais aucun risque de s’ennuyer : le paysage changeant extraordinaire de beauté est à lui seul une source d’émerveillement ! Et toujours cette petite faune omniprésente au ras du sol : criquets, lézards, araignées, cafards…
Jour 8 : Une rencontre pour le moins insolite
Nous choisissons aujourd’hui de refaire la piste n°2 du Game Count : le secteur des rhinocéros. Alors qu’habituellement il nous faut attendre longtemps avant de voir le premier animal, nous n’avons pas fait 100 mètres que nous apercevons un superbe springbok solitaire ! Puis, ce sont des girafes et un oryx. Lesley [guide] disant toujours “Possibilité surprise…”, nous poursuivons avec l’espoir de voir l’un des deux fauves qui sévissent dans la région ces jours-ci : le lion ou le léopard.
Et pour une surprise, celle-ci est de taille ! Le soleil commence à chauffer lorsque notre guide aperçoit deux chacals très agités. Il veut se rapprocher pour tenter d’identifier la raison de leur agitation. Enfin, la voiture s’arrête. Soudain : “Il est là ! Derrière ! Le léopard !”. Tout le monde se retourne et se précipite. Mais ce n’est pas le léopard, non. Il s’agit d’un guépard ! Il n’y en avait plus eu dans la région depuis plusieurs années, paraît-il. Cette image extraordinaire lorsqu’il se retourne, pose à peine quelques secondes, avant de se fondre à nouveau dans la végétation… Cela ne dure que quelques instants mais c’est inoubliable. Quelle chance nous avons eu !
Jour 9 : Départ du camp de base pour la suite de l'aventure
Une dernière séance photos avant de se quitter : nous n’oublierons pas ce petit coin d’Afrique où nous avons été accueillis avec tant de chaleur et de bonne humeur, ni tous ces instants magiques que nous avons partagés.
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