Charlène, notre conseillère voyage revient de son voyage de formation au Sri Lanka. Premier voyage sur l’île émeraude, elle revient la tête pleine de souvenirs et le cœur remplit de joie et d’excitation. C’est à peine son sac posé au bureau qu’elle a tenu à nous narrer toute la beauté des habitants de cette île magnifique.

Comment décrirais-tu le Sri Lanka en un mot ?

Diversifié.

Je ne m’attendais pas à trouver autant de diversité en allant au Sri Lanka. Que ce soit par la multiculturalité du pays avec les différentes ethnies peuplant le territoire mais aussi par la pluralité des paysages !

La présence des communautés Cinghalaise, Tamouls et musulmane donne au pays une hétérogénéité incroyable. On trouve des monuments religieux chrétiens, bouddhistes, hindouistes et musulmans, aux formes et aux couleurs très distinctes les unes des autres et qui donnent au paysage une pluralité visuelle et un foisonnement de formes et de couleurs uniques. Nous avons eu la chance d’être accompagnés d’un guide francophone qui nous a fourni énormément d’informations sur cette multiformité ce qui nous a permis d’avoir une sensibilité particulière lors de notre participation à des cérémonies ou lors de nos rencontres avec les locaux. 

Les paysages du Sri Lanka sont à l’image de leurs habitants : magnifiques et éclectiques.

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J’ai pu évoluer dans 3 paysages différents :


Les plages de sables clairs et d’eau bleue où se déroule l’action. Là-bas j’ai été en contact direct avec deux écosystèmes primordiaux : les coraux et la mangrove. 

L’équipe du projet, composée d’experts, nous a sensibilisé sur la fragilité et la beauté de cette biodiversité. La mangrove par exemple, est essentielle car elle filtre ce qui vient de la rivière et donc protège les récifs. Les palétuviers qui constituent la mangrove permettent d’éviter l’affaissement des berges et la mise en danger de la forêt tropicale qui se trouve juste derrière. Cela permet également de servir de nurserie et de vivier pour les petits poissons et d’encourager l’équilibre des espèces. 


J’ai ensuite pu découvrir la forêt primaire pluvieuse, autrement dit la forêt tropicale ! Là, changement de décor : l’atmosphère est humide, tout est recouvert d’un vert profond, on sent le foisonnement de la vie sous nos pieds. Tous les bruits de la forêt nous paraissent décuplés. Le guide naturaliste qui nous accompagne à l'œil d’un lynx ! il nous désigne tous les animaux que nos yeux de citadins n’ont même pas entraperçu ! Oiseaux, lézards, animaux endémiques, on en prend plein la vue et on admire ces animaux dans leur état naturel. La randonnée dans la forêt passe par une cascade où nous avons pu nous baigner sous un pont suspendu. Un moment magique, figé dans le temps. 


Nous avons fini par le parc national d’Uda Walawé qui est tout l’inverse de la forêt tropicale ! une végétation très basse aux couleurs moins saturées. Là-bas, nous sommes au royaume des éléphants. Ils se baladent en pleine liberté dans un silence presque irréel. Tout invite au calme et à la contemplation. On suit des yeux les buffles d’eau, on s’émerveille devant les paons et on tente de distinguer les furtifs guêpiers (petits oiseaux), on frissonne devant les varans. Notre groupe a parcouru le parc très tôt le matin et on avait l’impression d’être seuls au monde durant quelques heures, c’était magique. 

Parle-nous de LA rencontre de ton voyage? 

Sans hésiter, Daya et Padmini. Ce sont deux employées de l’association où nous avons passé 3 jours à planter la mangrove. Ce sont des personnes rayonnantes et chaleureuses et leurs personnalités m'ont profondément touché. Elles s’occupent avec dévouement de la pépinière et ont une force physique que je ne soupçonnais pas !

J’ai adoré passer du temps avec elle, faire des blagues, se raconter des bouts de vie ou simplement travailler ensemble. On sent qu’elles sont heureuses de passer du temps avec les voyageurs et cela met tout de suite une ambiance bienveillante et détendue dans le groupe. On a fait un atelier de tressage de feuilles de palmier avec elles et elles ont été très patientes et pédagogues. Pour ne rien gâcher, ce sont d' excellentes cuisinières et elles se sont assurées qu’on ait tous le ventre plein et le sourire aux lèvres durant tout notre séjour.


 

Raconte-nous ton souvenir préféré ?

Dans le train mythique de Haputale à Kandy, une famille de Colombo qui faisait un périple dans les montagnes est montée et s’est installée à côté de nous. Naturellement, dans le fourmillement de vie du wagon, nous avons commencé à discuter. On a commencé à rire ensemble des petites choses de la vie et ils ont sorti des instruments de musique de leurs bagages ! On a alors tous commencé à chanter et danser dans le train. On a fait la fête pendant tout le trajet et je n’ai pas vu passer le temps ! 

J’ai trouvé que ce moment était très représentatif de l'accessibilité et la joie de vivre des Sri Lankais. J’ai adoré prendre part à cet instant de vie, presque sorti d’un film. C’est ce qui fait la beauté des voyages : La magie de l'inattendu : la spontanéité des moments partagés avec les locaux, les événements petits et grands du quotidien.



Qu’est ce qu’un voyage en groupe avec des inconnus t’as apporté ? Quelle était la relation entre les voyageurs à la fin du séjour ?

Voyager en groupe avec des personnes inconnues c’est vivre intensément. C’est comme condenser une vie entière en un séjour de quelques jours. C’est briser la glace, faire connaissance, rire ensemble, devenir amis, se connecter les uns aux autres, tout ça en l’espace de 15 jours. 

Au bout de deux ou trois jours, les personnalités se libèrent et le naturel revient au galop. On devient plus détendus entre nous et les relations entre voyageurs se développent en profondeur. La cohésion se développe dans la fatigue, les repas partagés, les échanges entre nous et les locaux et on devient vraiment un groupe d’amis. Ce sont des relations accélérées et amplifiées, des moments sociaux fugaces et intenses. On se prend d’affection les uns les autres très vite, et au moment de se quitter, on sait qu’une partie de nous restera dans leurs mémoires et inversement. 



Comment est l’atmosphère du pays ? Quelles sont les senteurs, les couleurs, les bruits ? 

Le son qui m’a le plus marqué c’est le cri du paon ! le fameux “Léon, Léon” qu’on entendait régulièrement sur le chemin de notre séjour. 

La couleur qui représente l’île pour moi est le vert. Le vert dans toutes ses nuances et sous toutes ses formes. Le vert profond de la forêt, celui plus clair de la montagne et le vert infini des champs de thé à perte de vue.



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